
La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.
Les rues de Molenbeek, Laeken et Schaerbeek, quartiers de Bruxelles où la Communauté musulmane est fortement concentrée, étaient inhabituellement animées dimanche en fin d’après-midi, jour qui a marqué le début du mois de ramadan pour le demi million de musulmans de Belgique.
Le grouillement de la clientèle devant les boucheries, les pâtisseries et les commerces de sucreries de toutes sortes, ce dimanche, ne fait que prolonger une activité fébrile, visible depuis plusieurs jours.
Les familles musulmanes de Bruxelles, dont une majorité sont marocaines, font leurs achats depuis deux semaines déjà. Les commerces sont pratiquement pris d’assaut par une clientèle qui veille à se procurer tout le nécessaire pour la confection des gâteaux traditionnels et de l’incontournable Harira.
Aspect essentiel de ce mois de spiritualité, les nécessiteux sont pratiquement "pris en charge" par tout un réseau informel de bienfaiteurs et d’âmes généreuses. Depuis des années, de nombreux cafés tenus par des Marocains, restaurants et lieux improvisés pour la circonstance, offrent gracieusement le Ftour et le S’hour aux plus démunis.
Si l’ambiance familiale et festive est évidente pendant le Ramadan, l’aspect spirituel de ce mois d’abstinence n’est pourtant pas en reste. Les quelque 400 mosquées et lieux de prière existant à travers la Belgique, ne désemplissent pas de fidèles.
Ces derniers apprécient d’ailleurs la participation de prédicateurs et de déclamateurs du coran qui viennent chaque année du Maroc pour contribuer à l’animation des veillées religieuses dans les mosquées, en ce mois de prière et de recueillement.
MAP
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