C’est avec un sentiment mêlé de lassitude et de colère que les Marocains résidant à l’étranger (MRE) vont commencer à débarquer dans les ports marocains dans les prochains jours.
Retenez bien ce nom : Amomé. Dans quelques années, il pourrait se référer à une force politique ou à un lobby puissant, celui de nos MRE. D’ici là, le chemin à parcourir reste long. Anomé c’est l’acronyme de l’Alliance mondiale des Marocains de l’étranger.
Cette alliance, dont on ne connaît pas le poids pour l’heure, a tenu sa première assemblée générale à Rabat mardi dernier. Au total, un collectif de 324 associations d’Europe et d’Afrique y est représenté. Les membres de l’alliance ont été "profondément déçus des différentes tentatives d’institutionnaliser des relations entre le Maroc et sa communauté résidant l’étranger". Selon eux, ceci est dû à la désorganisation et le manque de stratégie efficace concernant cette communauté. En conséquence, l’énorme potentiel et les atouts dont ils disposent sont gâchés. Abdelaziz Sarat président de la ligue des associations marocaines démocratiques de Belgique constate le manque des relations entre la communauté marocaine à l’étranger et les institutions, notamment le Parlement. Celle-ci ne peut pas voter et elle n’est pas représentée au Parlement. Pour lui, s’il y a une révision de la constitution, elle devra arrêter les droits et devoirs des Marocains de l’étranger. Lors de cette rencontre, les membres fondateurs de l’Amomé ont présenté plusieurs objectifs dont la promotion de l’image du Maroc dans les pays d’accueil. Ils visent également à créer un partenariat entre l’UE et le Maroc. L’Alliance a également pour ambition de faire participer les Marocains de l’étranger à la vie politique marocaine. L’une des principales activités de l’Amomé est de soutenir la société civile marocaine dans tous les secteurs notamment le développement.
L’économiste
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