La production de ce système de ventilation destiné aux personnes touchées par le virus, a été mise au point à l’institut de traitement des armes et des munitions à Benslimane. Le but du projet est de produire un système « capable de fournir une quantité suffisante d’air s’infiltrant dans le corps du patient et libérant du dioxyde de carbone, tout en garantissant une sécurité opérationnelle et un contrôle exemplaire ».
Les FAR ont déclaré pouvoir fournir le produit aux institutions nationales « à travers des matières premières locales et à des prix très raisonnables », afin d’atteindre l’autosuffisance nationale de ces dispositifs ». L’équipe de développement du système est composée de médecins, d’ingénieurs et de techniciens du quatrième bureau des Forces Armées Royales. Elle assure qu’en termes de performances, le système proposé est conçu pour « assurer un fonctionnement continu pendant au moins quatorze jours ».
Pour ce qui est du mode d’utilisation, les ingénieurs ont indiqué que « le réanimateur choisit le mode de ventilation puis fixe la fraction inspirée en oxygène et le volume courant par cycle de respiration ». Dès sa mise en marche, « le système exécute une routine d’auto diagnostic pour s’assurer du bon fonctionnement de ses compartiments ».
Plusieurs ventilateurs peuvent être surveillés par un seul opérateur via une interface unique. Cette fonctionnalité permet de réduire les risques de contact et de diminuer la charge de travail du personnel médical.