Le Maroc est le septième producteur mondial de dattes, avec un volume de 170 000 tonnes par an. Toutefois, des défis restent à relever pour le développement de la filière et satisfaire la demande nationale.
Les exportations de textile marocain ont « accusé une baisse de 33% » en janvier, mois d’entrée en vigueur du démantèlement douanier international complet du secteur, a déclaré vendredi le ministre du Commerce extérieur, Mustapha Mechahouri.
Le ministre, cité par l’agence de presse marocaine MAP, a donné ces chiffres inquiétants à l’issue d’une visite de travail à Rabat du commissaire européen au commerce, Peter Mandelson.
Le secteur du textile, qui représente un tiers des exportations manufacturées marocaines, emploie 200.000 personnes.
En provenance de Tunisie, autre pays du Maghreb menacé par la disparition des quotas prévus par l’accord multifibres (AMF), M. Mandelson a assuré le Maroc de « l’engagement de l’Union européenne » à soutenir son industrie textile.
Selon la MAP, M. Mechahouri a exprimé « les préoccupations du Maroc devant le libre-accès de produits textiles chinois et indiens sur le marché européen ».
Ce constat alarmant intervient alors que les relations commerciales entre la Chine et le Maroc sont déjà gravement défavorables au royaume et que les articles « made in China » ont d’ores et déjà envahi les marchés nationaux.
Selon des chiffres publiés jeudi par le quotidien « L’Economiste » le déficit commercial du Maroc avec la Chine a atteint 550 millions d’euros en 2004, soit une progression de 53%. Le taux de couverture des importations chinoises par les exportations marocaines a chuté de 16,5% en 1999 à 6,7% en 2004.
Des chiffres inquiétants pour une économie marocaine en pleine restructuration après la conclusion d’accords de libre-échange avec l’Union européenne et les Etats-Unis.
AP - Edicom
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