Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
Visiblement, la toile n’inspire pas que les sécuritaires pour monter des dossiers contre de jeunes musiciens. La preuve, la semaine dernière, la police a utilisé Internet pour remonter la piste du criminel de la rue Jura (quartier Maârif à Casablanca).
C’est du moins ce qui ressort d’une note d’information de la préfecture de police de Casablanca. Rappelons que le cadavre de la rue du Jura avait été découpé et dispersé dans deux cartons. De fil en aiguille, la piste des cartons "a mené les enquêteurs d’abord vers le fabricant espagnol trouvé sur Internet, ensuite vers l’importateur et usager marocain", une entreprise de BTP. Celle-ci avait, selon la note
d’information, "pour habitude de céder l’emballage à son gardien, Saïd Zouita"... recherché à el Jadida pour un autre meurtre. La dernière descente de la police n’a finalement permis de découvrir que le corps inerte du gardien (photo) qui s′était suicidé en ingurgitant "un produit toxique, de l’acide, selon toute vraisemblance". A signaler que le climat d’insécurité ambiant à Casablanca aurait amené Hafid Benhachem, le directeur général de la DGSN, "à installer ses quartiers à Casablanca", note une source. De même, Bouchaïb Rmaïl, le préfet de police de la ville a multiplié les sorties médiatiques pour rassurer. La mort du criminel de la rue Jura lui sauve donc la face. Son collègue de Fès a été moins chanceux. Une manif des habitants pour dénoncer l′insécurité a conduit tout simplement à son remplacement. Vive le net.
source : www.telquel-online.com
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