Le Marocain Rachid El Morabity, 9 fois vainqueur du Marathon des sables, l’un des plus difficiles au monde, vise une dixième victoire de cette course qui démarre ce dimanche.
Le Marocain Jaouad Gharib a remporté samedi le marathon des championnats du monde d’athlétisme après avoir lâché dans les derniers mètres de course l’Espagnol Julio Rey. L’Italien Stefano Baldini a obtenu la médaille de bronze.
Gharib s’est imposé en 2 heures, 8 minutes et 31 secondes et a établi un nouveau record des championnats du monde. Rey s’est classé deuxième à 7 secondes, tandis que Baldini a terminé sa course en 2:09.14.
Gharib, vainqueur des championnats du monde de semi-marathon l’année dernière, a amélioré l’ancien record de Mondiaux établi il y a 20 ans par Robert de Castella. L’Australien avait enlevé le titre mondial à Helsinki en 1983, en 2:10.03.
Gharib, 31 ans, avait fini sixième de son premier marathon, disputé à Rotterdam au printemps. Samedi, il disputait seulement le 2e marathon de sa carrière.
"C’est un grand honneur pour moi d’offrir au Maroc une autre médaille d’or après Hicham El Guerrouj", a déclaré Gharib. "C’est un athlète incroyable qui m’a donné beaucoup d’espoir."
El Guerrouj a remporté son 4e titre mondial sur 1.500 mètres il y a deux jours et tentera un doublé inédit sur 5.000 mètres dimanche.
Samedi, les coureurs se sont élancés depuis le parvis de l’Hôtel de ville et sont passés devant les lieux les plus prestigieux de la capitale, dont le Louvre et la Tour Eiffel. La plus grande partie de la course s’est disputée sous la pluie, dans une relative fraîcheur.
Un groupe d’environ 40 coureurs, incluant tous les favoris, est passé en tête à la mi-parcours, devant la Tour Eiffel.
Au kilomètre 30, le groupe de tête comptait encore 21 éléments, quand Rotich a décidé d’attaquer pour immédiatement creuser l’écart. Gharib et Rey ont été les seuls capables de tenir son rythme.
Rotich a été le premier à craquer, et Gharib et Rey ont entamé leur bagarre pour la médaille d’or. Rotich a finalement pris la 8e place.
Gharib et Rey ont pénétré dans le stade ensemble, sous les applaudissements des spectateurs du Stade de France, puis Gharib a placé une accélération fatale à 500 mètres de la ligne.
Le champion du monde et champion olympique en titre, l’Ethiopien Abera Gezahegne, a terminé loin derrière.
AP
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