Une médiation du Maroc pourrait faciliter la mise en oeuvre de la "feuille de route" pour le règlement du conflit israélo-palestinien, a déclaré mardi à Rabat Sylvan Shalom, ministre israélien des Affaires étrangères.
"La ’feuille de route’ existe, mais il faut que les deux parties soient d’accord sur sa mise en application et le Maroc peut aider à cela sur plusieurs points", a déclaré le chef de la diplomatie israélienne au cours d’un point de presse, après sa rencontre mardi à Tétouan, dans le nord du Maroc, avec le roi Mohammed VI.
M. Shalom n’a pas précisé les points sur lesquels cette aide pourrait porter, mais il a indiqué que l’Etat hébreu avait sollicité une intermédiation du Maroc dans ce sens.
"Le Maroc peut constituer un pont entre les Israéliens et les Palestiniens", avait déjà estimé le ministre après son arrivée pour une visite de deux jours au Maroc, se disant "convaincu que le Maroc est disposé à jouer un rôle central dans le processus de paix et que les deux parties l’accepteraient".
Le chef de la diplomatie marocaine, Mohamed Benaïssa, a indiqué de son côté que l’idée d’une rencontre au Maroc entre Iraéliens et Palestiniens "a été évoquée" lors des entretiens maroco-israéliens et que le Maroc accueillerait une telle rencontre "avec grand plaisir".
La réouverture de bureaux de liaison entre les deux pays - fermés en octobre 2000 - a également été évoquée en présence du roi du Maroc, ont indiqué les deux ministres. Mohamed Benaïssa s’est contenté à ce propos de rappeler que "chaque chose doit venir en son temps".
Dans un communiqué diffusé à Rabat, le ministère des Affaires étrangères avait indiqué que le Maroc "examine les moyens de développer les relations maroco-israéliennes de façon à faciliter la mission du Maroc de jouer pleinement son rôle pour réduire le fossé entre les deux parties palestinienne et israélienne".
AFP
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