Il s’agit d’un certain Hicham Mandari, 31 ans, qui selon une source judiciaire marocaine, aurait été impliqué dans "un trafic de devises... puis incarcéré aux Etats Unis en 1999 avant d’être extradé en France en 2001 et remis en liberté provisoire en 2002". Mandari, qui a tenté d’obtenir l’asile politique aux Etats Unis en 1999 au motif que "sa vie était en danger", a été décrit à maintes reprises par "Le Monde", comme étant un ancien "conseiller spécial" du roi Hassan II (décédé en 1999).
"En dépit des évidences avérées, le quotidien "Le Monde" a néanmoins complaisamment relayé ces fausses informations à huit reprises entre juin 1999 et avril 2003 et il s’est jusqu’à présent refusé de publier les différente mises au point qui lui ont été adressées par les autorités marocaines", a déclaré à Paris, Me Ralph Boussier, le conseil du Maroc, cité par l’agence officielle MAP. "Si ce silence devait persister, le royaume du Maroc est décidé à saisir la justice pour obtenir réparation".
Dans son avant-dernière livraison, l’hebdomadaire Casablancais "Maroc Hebdo International" rapportait que "Mandari s’est fabriqué de toutes pièces un personnage bidonné et mensonger". Le journal affirmait aussi que Mandari aurait tenté récemment de financer avec "des ressources occultes" un groupuscule d’opposition en Angleterre appelé "association de Marocains libres.
MAP