Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a dévoilé les grands axes clés de la stratégie nationale Digital Morocco 2030. Le Maroc nourrit de grandes ambitions pour l’économie numérique.
Les entreprises de communication, banking et finance, business process et autres ont rendez-vous du 15 au 21 mars à Hanovre, avec le salon phare Cebit.
Faisant partie des plus importants évènements au monde, cette foire permet la rencontre des grands décideurs, constituant ainsi un important élément de communication business to business.
Ainsi, Hanovre, située au cœur de l’Europe, organise ce salon, qui verra la participation de plus de 6.000 entreprises. La version 2006 avait enregistré la participation de 4.300 visiteurs africains. Les activités les plus prisées, selon un baromètre de tendance établi par le comité organisateur sont, les technologies concernant la voix sur IP (voIP), les open sources ainsi que la télématique et navigation.
Le Cebit lancera aussi, pour la première fois, un salon-congrès pour la « TéléHealth ». 500 participants et 50 exposants y sont attendu. L’Allemagne enregistre aussi la participation d’un nouveau collaborateur, la Russie. Celle-ci sera en effet son partenaire HighTech, avec plus de 100 exposants.
Detlev Rossa, responsable du service presse et relations publiques de Deutsch Messe, a également présenté une vision sur le Cebit 2008. Il a insisté sur une rentabilisation des données et sur l’accroissement de l’efficacité du salon par une orientation vers la demande plutôt que vers l’offre. « La stratégie de la foire est d’être présente sur tous les marchés. Nous disposons donc de 70 représentations dans le monde », souligne D. Rossa.
Concernant la présence marocaine, elle est très timide et se limite à la participation de quelques entreprises. « Etre présent dans une foire est un travail bien ficelé ; nous attendons que nos entreprises maîtrisent l’exportation », affirme Jamal Benhammou, directeur de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi). « Nous préférons nous engager sur des domaines maîtrisés que de risquer de perdre notre crédibilité. D’ici un an et demi, nous finaliserons notre présence au Cebit 2008 », ajoute ce dernier.
L’Economiste - Sara Badi
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