Quelque 1,3 million de touristes ont visité le Maroc en avril 2024, ce qui représente une hausse record de 17 % par rapport à la même période de 2023.
"Le Figaro magazine" a consacré un dossier spécial, dans sa dernière édition, à la ville de Fès qui s’apprête à accueillir samedi prochain la dixième édition du Festival international des musiques sacrées du monde.
Sous le titre "Fès, la ville à remonter le temps", le journal décrit avec détails les trésors que recèle la médina de Fès et qui témoignent de son passé mauresque, avec des oeuvres d’architecture arabo-andalouse, où s’ordonnent quatre éléments de la décoration : le stuc, le bois de cèdre, le zellige et le marbre.
"Peuplée d’artisans et de fins lettrés, cette ville noble du Maroc, qui pratique depuis plusieurs siècles le métissage culturel, veut inscrire le festival des musiques sacrées dans une tradition d’érudition et d’ouverture", écrit le magazine français dans ce dossier de sept pages, enrichi de plusieurs photo illustrant les monuments historiques et les métiers d’artisanat, dont certains datent du Moyen Age.
Le dossier s’attarde longuement sur les portes ouvragées de la grande mosquée Karaouiyine, Fès Al-Bali (la vieille ville de Fès), les medersa, les métiers d’art, avant de se consacrer aux riyads et palais, dont celui de Mokri, construit en 1906, et qui a servi de décor à plusieurs films.
"Si cette ville a trouvé un mystérieux accord entre sa longue histoire et les impératifs du présent, c’est surtout parce qu’elle s’est développée en protégeant la médina des saccages urbains", souligne le journal.
MAP
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