La chanteuse marocaine Zina Daoudia a répondu aux rumeurs selon lesquelles elle a reçu 3 millions de dirhams pour une prestation artistique.
La ville d’Essaouira est devenue, grâce à son festival "Gnaoua, musiques du monde", un formidable laboratoire de fusions musicales, affirme lundi le quotidien français "Le Figaro".
Rappelant que la septième édition du festival aura lieu cette année, du 24 au 27 juin, le journal indique que ce rendez-vous a commencé en 1998 avec 20.000 curieux et depuis n’a pas cessé de croître pour atteindre 350.000 personnes.
Pour cette nouvelle édition, "on parle déjà de Woodstock marocain", ajoute-t-il en mettant en relief les bénéfices de ce rendez-vous musical sur la ville et en particulier pour les commerçants de la médina qui réaliseraient la moitié de leur chiffre d’affaires annuel durant cette période.
Cette année, s’inscrivant à la suite d’une liste de près de deux cents artistes internationaux, on note le nom du grand batteur sénégalais Dodou N’diaye Rose, celui du pianiste cubain Omar Sosa, d’Eusèbe Jaojoby, roi du salegy malgache, du pianiste Joe Zawinnul (fidèle de Miles Davis et fondateur de Weather Report, groupe du jazz-rock), et des Wailers, le groupe fondé par Bob Marley.
Pour la soirée de clôture, prévue dimanche prochain, le journal indique qu’elle sera emmenée par Elan Attias, un jeune chanteur de Los Angeles... d’origine marocaine.
Passant en fin en revue le répertoire des gnaouas, le journal affirme que les maâlems seront chaudement entourés pour faire, une fois de plus chavirer la ville portuaire, d’habitude réputée pour sa tranquillité, aux rythmes furieux et entêtants de leur crotales et de leurs tambours tourbillonnant..
Synthèse de bladi.net - Map
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