Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
Le tribunal de première instance de Rabat a condamné, vendredi soir, le directeur de l’hebdomadaire "Al Ousboue", M. Mustapha Alaoui, à un an de prison avec sursis assorti d’une amende de 500 DH.
Le tribunal a décidé également de suspendre l’hebdomadaire pour une durée de trois mois.
La défense a annoncé qu’elle allait interjeter appel du jugement notamment en ce qui concerne la suspension de la publication.
Le parquet général avait requis l’interdiction de l’hebdomadaire et une peine à l’encontre de son directeur pour les faits qui lui sont reprochés.
M. Alaoui a rejeté à l’issue de cette audience, qui a duré près de trois heures, les accusations retenues contre lui, précisant qu’il n’avait pas l’intention de dissimuler la lettre publiée par l’hebdomadaire, objet de cette poursuite judiciaire.
M. Mustapha Alaoui était poursuivi pour "dissimulation d’un document de nature à faciliter l’enquête sur des délits et diffusion de fausses informations de nature à troubler l’ordre public", conformément aux articles 592 et 593 du Code pénal et de l’article 42 du Code de la presse.
MAP
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