Le Conseil National de la Presse (CNP) a fermement condamné ce qu’il qualifie d’« acte criminel odieux » du journal français Charlie Hebdo, l’accusant de s’attaquer directement au Roi Mohammed VI.
La presse marocaine accusait mercredi l’armée américaine d’avoir visé délibérément des journalistes en Irak pour "chasser les témoins" des "crimes" de la guerre.
"Trop de cibles médiatiques ont fait les frais de ces attaques", écrit L’Opinion, qui penche en faveur de la thèse du "crime prémédité", malgré les dénégations américaines.
Le correspondant de la chaîne qatariote Al Jazira tué mardi à Bagdad a été victime d’un "missile sans doute intelligent", ajoute ce quotidien qui dénonce une "chasse aux témoins".
Les responsables américains "n’admettent plus la contestation de la sale guerre d’agression menée contre le peuple irakien", écrit Al Bayane en dénonçant une "dérive extrêmement grave pour l’avenir des libertés, où que nous soyons".
Sous le titre, "Le Patriot Act ou la mort", Libération dénonce la "folie démocratisatrice" des Américains, ajoutant que, pour les coalisés, l’obstacle à la prise de Bagdad n’était plus uniquement le régime de Saddam Hussein, mais aussi les journalistes présents sur place.
Ces derniers, selon Libération "informaient plus librement que leurs confrères embedded" - accompagnant les militaires américains ou britanniques.
"Nous partageons votre tristesse et vos larmes", écrit Al Alam qui présente ses condoléances à ses collègues d’Al Jazira pour la mort de son correspondant à Bagdad, Tarek Ayoub.
"L"acharnement n’a qu’une seule explication : on ne veut pas de témoins", écrit Aujourd’hui Le Maroc.
AFP
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