
Les autorités marocaines viennent de mettre de l’ordre dans le secteur de l’hôtellerie. Depuis quelques jours, une nouvelle procédure de classement des établissements d’hébergement touristique est en vigueur dans le royaume.
Alors qu’une réunion du comité d’entreprise consacrée à la situation économique et financière ainsi qu’au plan social de sauvetage de la compagnie nationale Royal Air Maroc devrait se réunir hier, des voix se sont élevées pour contester cette rencontre. Une mise en garde a été adressée au comité d’entreprise contre cette réunion qualifiée "d’illégale".
Saisi par l’association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) au sujet de ce litige, le cabinet d’avocat de Mohamed Fekhar a contesté cette réunion au motif que le Quorum légal des salariés au CE ne “sera point atteint, en raison du départ à la retraire du CDB Driss Harradji le 3 mars 2020”.
Dans une correspondance adressée à la direction générale de Royal Air Maroc, le cabinet a informé la direction générale de RAM que toute décision ou concertation issue de ce Comité d’entreprise sera nulle et non avenue tant que des élections partielles ne seront pas tenues.
Pour le cabinet, cette réunion devrait statuer notamment sur le licenciement collectif que s’apprête à exécuter la direction de Royal Air Maroc pour motif économique et structurel. Pour rappel, ce plan d’austérité avait été annoncé le 9 juin dernier par la ministre du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaouidevant le parlement. Il est assorti d’une panoplie de mesures pour lutter contre les retombées de la crise.
Se référant à un rapport de l’Association internationale du transport aérien, la ministre avait annoncé que le rapport fait état d’une réduction du trafic aérien marocain d’environ 5 millions de passagers, avec les risques qui en découlent en termes de pertes financières et d’emplois dans le secteur.
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