Dans une story sur son compte Instagram, l’artiste Hajar Adnane a affirmé ne pas être à l’origine de l’information selon laquelle certains artistes, dont Saida Charaf, « paieraient des intermédiaires pour pouvoir participer » à des festivals.
Bollywood à Marrakech. C’est ce que se propose d’organiser en juin prochain, l’académie du cinéma indien. Si tout se passe bien, il y aura du spectacle, du beau monde indien, et autres stars du cinéma (producteurs, acteurs et hommes du showbiz) et également beaucoup d’argent.
Une délégation de l’International Indian Film Academy (IIFA) est en visite de repérage dans la cité ocre pour porter son choix sur la ville, qui accueillera la 6e édition des awards de l’Iifa.
Marrakech est en compétition avec Le Caire, Rome et Manchester. Omar El Jazouli, maire de la ville, est enthousiasmé par le projet. « La ville est devenue une porte ouverte sur l’international et nous encourageons tout évènement de ce genre », indique-t-il.
L’Iifa est, comme son nom l’indique, une fondation pour la promotion du film indien. Elle a créé les awards indiens en 2000 pour récompenser les meilleurs acteurs et réalisateurs de l’année.
Parrainée par le grand acteur Amitabh Bachchan (légende du cinéma indien avec 150 films à son actif), la philosophie de ces cérémonies est de les organiser chaque année dans un pays étranger.
Là où le cinéma indien est bien présent ou cherche ses traces. Et comme tous les awards, il s’agit de trophées et de shows.
Ceux des Indiens sont somptueux avec beaucoup de décors, de danse et spectacle où sont mis en scène les acteurs eux-mêmes. Il faut presque un an pour monter ce spectacle, inspiré des lieux et réalisés par 20 metteurs en scène indiens. De quoi allécher les médias. Les retombées sont immédiates, estime El Jazouli.
La dernière édition à Amsterdam de ces awards indiens a été suivie par 380 chaînes de télévision, soit quelque 400 millions de téléspectateurs. « Le nombre d’heures consacrées à l’évènement dans les médias audiovisuels équivaut à 17 millions d’euros de publicité par exemple », estime André Timmins, directeur de l’Iifa.
Ces awards sont organisés pour 15.000 spectateurs de la diaspora indienne et autant de touristes indiens qui se déplacent pour l’évènement. C’est justement Amitabh Bachchan qui aurait proposé la ville de Marrakech pour abriter ces 6e awards, après son passage au Festival international du film de Marrakech notamment.
L’Inde a développé une gigantesque machine de production de films avec une ville dédiée au cinéma : chaque an, 900 films sont réalisés.
« Des awards comme ceux de l’Iifa permettent d’attirer des producteurs d’autres pays et de drainer des investissements dans l’industrie cinématographique », indique Timmins. Singapour, qui a abrité l’édition 2004, aurait attiré près de 200 jours de tournage juste après.
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