L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.
L’Afrique du sud a redoublé de pressions et de campagnes de dénigrement pour s’adjuger le siège du Conseil des Communes et Régions d’Afrique (CCRA), initialement prévu à Rabat, usant du sempiternel argument que le Maroc ne fait pas partie de l’Union africaine (UA).
L’annonce de la décision relative au siège, initialement prévue dimanche, lors d’une réunion de l’assemblée générale du CCRA à Pretoria, a été reportée sous pression du maire de la capitale sud-africaine, convaincu qu’il peut user de l’influence de son pays auprès des délégués africains réunis à partir de ce lundi pour le Congrès fondateur de cette nouvelle instance continentale. Pour mieux isoler le Maroc et installer ce conseil dans le giron de l’UA, les organisateurs sud-africains ont invité le président en exercice de l’organisation panafricaine, le chef d’Etat du Nigeria, Olesegun Obasanjo, qui a du faire un passage éclair à Pretoria sur sa route vers la Libye (pour assister au Sommet sur la crise de Darfour), pour insister sur le fait que le CCRA est bien une des structures de l’Union.
En plus de la présence de l’ambassadeur de la prétendue RASD à Pretoria, les sud-africains ont également distribué, aux délégués africains et membres des organisations internationales présentes, un document de l’Union sud-africaine des collectivités locales (SALGA) indiquant que "le Maroc n’est pas un membre actif de l’Union africaine pour qu’il espère avoir un soutien lui permettant d’abriter le siège du CCRA" Apres avoir rappelé la reconnaissance par Pretoria de ladite Rasd, "un Etat opprimé", les sud-africains estiment que "choisir Rabat au Maroc comme siège du CCRA est de ce fait contraire à la politique étrangère de l’Afrique du sud vis-à-vis du Maroc".
Map - L’Economiste
Ces articles devraient vous intéresser :