
Le Polisario, protégé de l’Algérie, accuse le Maroc de faire obstacle à la « décolonisation » du Sahara occidental et la communauté internationale d’inaction.
Le président de Melilla, Juan José Imbroda, a déclaré ce mardi que le Maroc "a gagné la bataille politique", produite par les incidents aux postes frontières maroco-espagnols et blâme le gouvernement espagnol d’avoir dit ce qu’il n’aurait jamais dû dire.
Dans une déclaration faite à la radio espagnole Onda Cero, Imbroda affirme que le gouvernement espagnol a donné deux messages très clairs. Le premier est : "nous nous tairons, nous serons prudents et nous ne protesterons pas parce que nous avons offensé le Maroc". Le deuxième message concerne lui la visite d’Aznar : "nous avouons que c’est une trahison envers le Maroc, parce qu’elle provoque et dérange ce pays voisin".
Le président de Melilla, qui reproche au gouvernement espagnol de l’avoir abandonné tout au long de cette crise, s’est dit attristé par les évènements survenus ces dernières semaines et explique que "les fonctionnaires et les officiers de police de Melilla étaient impuissants face à cette situation".
Pour Juan José Imbroda, la seule intervention du gouvernement espagnol serait de lui avoir demandé ce qui n’allait pas avec la presse à la frontière tout en lui indiquant que cela risquait de causer des dommages à des négociations en cours avec le Maroc
Interrogé sur les conséquences économiques du blocus de Melilla, Imbroda a défendu la solvabilité économique de sa ville et a déclaré que le blocus nuirait plus au Maroc qu’à Melilla.
Ces articles devraient vous intéresser :