Les reporters du journal La Razón, qui avaient été surpris en train de prendre des photos de cette zone dans le cadre d’un reportage sur les récents évènements survenus au poste frontalier de Melilla, ont été interrogés pendant six heures par la police marocaine avant d’être relâchés.
Abdelmounaim Chaouki, le président du comité de coordination des mouvements de la société civile au nord du Maroc, considère que cette arrestation est une violation des droits de cette presse qui diffuse souvent des spéciaux sur la vérité des dépassements commis par les autorités espagnoles au passage de Bni Nsar.
La presse espagnole habituée auparavant à effectuer des reportages dans la région sans contraintes, était venue en masse jeudi dernier dans cette zone après avoir obtenu l’autorisation du ministère de la communication marocain pour essayer de comprendre pourquoi Melilla frôle la dépression économique et pourquoi la société civile marocaine resserre aujourd’hui l’étau sur cette ville.
Les journalistes ont tous pu effectuer normalement leurs reportages, seuls les deux reporters en question qui ont rejoint tout de suite après Melilla avaient été mis en cause.