
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Ibrahim Krou, reporter-photographe, est dans le coma. Admis à l’hôpital Mohammed VI lundi soir, ce dernier a été agressé à Aïn sebâa par un caïd et plusieurs de ses subalternes. Raison : Krou couvrait un sit-in dénonçant la fermeture d’un café appartenant à un MRE.
On pourrait croire que c’est une métaphore, mais il n’en est rien. Il s’agit d’un vrai caïd, agent d’autorité, accompagné par plusieurs autres agents d’autorité qui ont violemment malmené Ibrahim Krou, selon le journal Aufait. Cette violence a eu pour effet de conduire le photographe à l’hôpital, dans un état grave.
Le photographe faisait son travail, selon le journal. Il couvrait le plus normalement du monde un sit-in organisé devant le célèbre café Cool Down situé sur la route côtière, à Casablanca, au moment de sa fermeture par les autorités.
Selon Aufait, qui cite une source qui requiert l’anonymat : « le sujet de la fermeture de ce café irrite un membre de la Direction générale de surveillance du territoire(DST) ».
Il paraît que le café appartient à un MRE, du nom de Youssef Baltim, qui est revenu à la mère-patrie en 2003. Ce dernier était en pleine grève de la faim pour ce qu’il cite comme étant un harcèlement de la part des autorités locales et des éléments de la police, qui veulent fermer son café. Youssef Baltim aurait même été plusieurs fois accusé de crimes divers et variés, dont le trafic de drogue, la vente de Cannabis et la préparation d’un foyer de prostitution. Des accusations sans preuves concrètes, selon le journal.
Selon Aufait : « Ce flagrant abus de pouvoir a mobilisé presque 1.800 personnes, clients ou simples voisins, signataires d’une pétition en solidarité avec ce MRE ».
Toujours selon le journal, Youssef Baltim a même adressé, en août 2013, une lettre au Roi Mohammed VI pour lui expliquer, ainsi qu’à l’opinion publique, les raisons du harcèlement dont sa famille et lui sont victimes.
Soulignons que le Syndicat national de la presse marocaine organisera un sit-in de solidarité avec le photographe agressé, pour en même temps dénoncer ce genre d’agressions archaïques, qui rappellent une certaine époque, contre les journalistes.
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