Joe Biden va-t-il perdre l’électorat musulman ?
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Le candidat Joe Biden a prononcé "inshAllah" lors du premier débat télévisé contre le président sortant Donald Trump, candidat à sa propre succession, mardi. De quoi attirer la sympathie des électeurs musulmans.
Le débat a été houleux entre les deux candidats. Interrogé sur ses déclarations fiscales, le président américain a déclaré au modérateur du débat que les gens finiraient par "voir" ses impôts. "Quand ? InshAllah ?", a rétorqué le candidat démocrate Joe Biden.
Sur la toile, bon nombre d’arabophones s’interrogent : "est-ce qu’il vient de dire ça ?" Ce n’est pas la première fois que l’ancien vice-président d’Obama prononce ce mot. En février, il avait émis des doutes sur la viabilité de la proposition de son adversaire démocrate de l’époque, Bernie Sanders, de garantir des soins de santé universels financés par le gouvernement -un plan connu sous le nom de Medicare for All.
"Ils disent bien, cela va prendre au moins quatre ans pour le passer, inshAllah. Quatre ans. Vous n’allez pas le passer", avait déclaré M. Biden. Visiblement, le candidat démocrate essaie de capter l’électorat musulman. Surtout que les musulmans vont peser lourd sur le scrutin de novembre prochain.
Aller plus loin
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Au fil des ans, les musulmans américains s’imposent de plus en plus sur la scène politique. À l’approche de la présidentielle, ils pèsent lourd dans la balance.
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