Ces 26 personnes rapatriées font partie des nombreux Israéliens qui se rendent au Maroc chaque année pour participer à des fêtes ou à des pèlerinages. Parmi elles, figurent des Israéliens détenteurs de passeports français ou autres. Ils se sont retrouvés bloqués au Maroc après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire et du confinement imposé par les autorités afin de freiner la propagation du covid-19 dans le royaume.
L’ancien maire de Jérusalem et le député du Likoud Nir Barkat ont mené l’opération de recensement de ce groupe constitué de jeunes touristes israéliens, d’un Arabe bédouin israélien de l’est de Jérusalem, et d’hommes d’affaires israéliens et juifs ayant la double nationalité israélo-marocaine.
"À la fin du mois de mars, lorsque les Israéliens ont commencé à être rapatriés de diverses parties du monde, Israël a adressé une demande au Maroc par le biais du ministère des Affaires Étrangères et de plusieurs autres canaux, et a demandé de permettre la récupération des citoyens israéliens qui se trouvent dans le pays", confie le journaliste Barak Ravid de la chaîne israélienne, Channel 13.
"Nous n’avons pas de relations diplomatiques avec le Maroc. Donc, il fallait passer par des intermédiaires et des contacts", a déclaré vendredi à l’AFP, Shimon Mercer-Wood, porte-parole de l’ambassade israélienne à Paris. "On a demandé l’aide du Quai d’Orsay, [le ministère français des Affaires étrangères], et ils étaient d’accord pour donner des places à des citoyens israéliens sur un vol de rapatriement français, a-t-il fait savoir. Nous sommes très reconnaissants aux Français pour ça".