
Le feuilleton Yahya Attiyat Allah prend une nouvelle tournure inquiétante. Le latéral gauche marocain, sociétaire du club russe de Sochi, est porté disparu depuis plusieurs jours, sans donner de signe de vie. Cette disparition soudaine suscite de...
Il est l’homme en forme côté anderlechtois, comme l’a encore montré sa prestation cinq étoiles contre Bordeaux : depuis quelques semaines, Mbark Boussoufa semble avoir retrouvé le niveau qui l’avait fait éclore à La Gantoise. Jeudi, à Chaban-Delmas, il a cloué le bec de ceux qui avaient prétendu qu’il n’avait pas le niveau européen.
"Moi, je savais que je pouvais le faire, commente l’international marocain. Mais tout n’est pas noir ou blanc : je trouve que la saison dernière, je n’avais pas été mauvais. Le problème, c’est que je n’étais pas aussi libre que maintenant et je ne pouvais pas apporter ce que le public attendait... et ce que moi j’attendais."
Même s’il refusera toujours de critiquer ouvertement Franky Vercauteren, qui lui a toujours fait confiance, Boussoufa se sent beaucoup plus à l’aise dans le schéma de jeu de Jacobs, dans lequel il a moins de contraintes défensives. "Je joue toujours à gauche mais dans une position très différente, explique l’ex-Soulier d’Or . Quand je le souhaite, je peux rentrer dans l’axe. Qui plus est, notre triangle de l’entrejeu a changé. Avant, nous jouions avec deux récupérateurs et Hassan comme médian offensif. Aujourd’hui, nous nous contentons d’un médian défensif avec deux joueurs plus avancés, Gillet et Polak, qui s’infiltrent et donnent plus de possibilités aux joueurs offensifs. Nous nous sentons plus soutenus."
Voilà l’une des raisons qui explique la bonne forme des Mauves et de celle de Boussoufa. Mais le retour d’Hassan ne risque-t-il pas de refaire un peu d’ombre autour de l’international marocain. "Certainement pas, affirme Bouss . Je vous rappelle que nous ne jouons pas à la même place ! Il est dans l’entrejeu et moi, devant. Qui plus est, nous avons prouvé la saison dernière que nous pouvons être complémentaires."
Autre joueur avec lequel Boussoufa est très complémentaire : Jelle Van Damme. Olivier Deschacht peut sans doute se faire du souci car en son absence, les deux hommes ont formé un flanc gauche très solide.
"Jelle sent quand il doit jouer court ou long avec moi. On se parle beaucoup et nous avons de bonnes sensations ensemble."
Boussoufa est en pleine confiance...
Source : La Dernière Heure - Benoît Delhauteur
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