Ces recettes affichent 63,5 milliards de dirhams au premier trimestre, rapporte le journal l’Economiste, en augmentation de 11,8%. Ces performances s’expliquent par les bonnes rentrées des impôts directs et indirects mais également du côté des dépenses qui, bien qu’elles aient augmenté, n’affichent « que » 6,6% à 58,6 milliards de dirhams. Toutefois, les dépenses de la caisse de compensation sont en forte progression de 36,8% alors que les investissements publics ont connu une hausse de 10%.
Dans le détail, les recettes de l’Etat proviennent de la hausse de la TVA à l’importation, des Taxes intérieures de consommation (TIC), des recettes douanières et de la fiscalité automobile. « Les taxes sur la consommation intérieure se sont inscrites en forte hausse. Celle appliquée aux produits énergétiques a grimpé de plus de 16% alors que la TIC sur le tabac a explosé de 39%. Les autres TIC ne sont pas en reste. Elles ont augmenté de près de 8% ».
Quant aux recettes issues de l’impôt sur le revenu (IR), elle ont progressé de 9,2% à 11,5 milliards de dirhams, tandis que l’IS a connu un repli de 0,4% après avoir connu une chute de 17%, rappelle le journal économique.
Pour ce qui est des dépenses, elles s’expliquent par une augmentation de 3,4% des achats de biens et services, principalement des « autres biens et services » qui ont bondi de 8,2% à 18,1 milliards de dirhams. Le remboursement de la TVA s’est élevé durant la même période à 2,7 milliards de dirhams, tandis que les investissements se sont chiffrés à 21,3 milliards de dirhams.