
Immobilier au Maroc : des contraintes en série
Au Maroc, les professionnels de l’immobilier affichent peu d’optimisme quant à une reprise de leur secteur. Tant les problèmes s’accumulent pour un secteur qui ne s’est pas...
Au Maroc, un déséquilibre s’observe entre l’offre et la demande sur le marché. Quant aux prix, ils ont connu une légère hausse. C’est ce qui ressort du bilan trimestriel du Guide Mubawab de l’immobilier.
L’offre sur les appartements neufs et anciens a chuté de 2,3 % tandis que la demande a connu une hausse de 4,7 % au troisième trimestre de 2022. S’agissant des prix, ils ont enregistré une légère hausse. Les prix des appartements anciens – qui représentent un pourcentage important de l’inventaire global de Mubawab – ont connu une hausse de 2 %. En glissement annuel, le prix global de l’ancien s’est déprécié de 2 % avec une hausse de 1 % pour les appartements et une baisse de 10 % pour les villas. Quant aux prix des appartements et des villas, ils ont enregistré respectivement une hausse de 1 % et 3 %. Les prix les plus stables pour les appartements sont enregistrés à Casablanca, Marrakech, Dar Bouazza et Agadir avec des évolutions de prix minimes comprises entre – 2 % et +2 %.
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« Outre les évolutions des prix dans les villes et l’analyse de la dynamique du marché immobilier sur le numérique, l’offre et la demande sont également des indicateurs intéressants sur lesquels nous nous penchons pour enrichir notre analyse. Ainsi, il ressort que, depuis la hausse qu’a connue l’offre en T2-2022, la tendance s’inverse en T3-2022 avec une baisse de 4,7 %. En parallèle, et sur la même période, la demande suit une tendance différente de celle de l’offre et enregistre une hausse de 2,1 % », a indiqué le groupe. Et d’ajouter : « Le dernier indicateur à surveiller est le potentiel de croissance dans les villes principales. Ce troisième trimestre, le potentiel de croissance est toujours existant, c’est-à-dire que la proportion de la demande par rapport à celle de l’offre est avantageuse pour de nouvelles opportunités de croissance. Par exemple, sur la ville de Marrakech, la demande est presque 3,8 fois plus importante que l’offre ! ».
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