Bloqué en Italie, un Marocain dort sous un pont à Vintimille
Parti du Maroc où il dit se sentir “discriminé”, Ahmed Qatib, un migrant marocain de 33 ans, rêvait d’une nouvelle vie en Allemagne. Mais il n’a pas réussi à arriver à...
La situation en Libye va de pire en pis, une crise qui n’est pas sans conséquences sur le voisinage. Violences, séquestrations, viols, chantages, esclavage… Ceux qui ont pris le risque de traverser la Libye pour quitter le continent, subissent les plus effroyables des supplices.
Partant du Niger, les immigrés africains, qui traversaient la Méditerranée à partir de la Libye, ont été contraints de faire un détour et passer plutôt du côté de l’Algérie avant de se rendre au Maroc et tenter l’aventure européenne. Par la force des choses, les clandestins africains ont quitté l’itinéraire Libye-Italie pour celui du Maroc-Andalousie, rapporte Alyaoum24.
Il en découle que le poids de l’immigration clandestine de tout le continent pèse tel un lourd fardeau sur les épaules du royaume. Face à une telle situation, l’Espagne est intervenue en tirant la sonnette d’alarme, chiffres à l’appui.
Le phénomène a fait l’objet d’un rapport détaillé publié par le quotidien espagnol El Diario de Jerez. Les statistiques révélées par les services de renseignements espagnols ont de quoi interpeller. Arrêté au 12 juillet, le nombre d’immigrés venant du Nord d’Afrique et atterrissant en Andalousie a doublé depuis le début d’année en comparaison avec la même période de l’année dernière.
Du 1er janvier au 22 juin 2017, 5972 immigrés ont réussi à atteindre le sol espagnol, dont 5654 ont traversé via Gibraltar, soit 94% à partir du Maroc , contre 2228 immigrés seulement en 2016, un phénomène de plus en plus insoutenable par un Maroc noyé dans la misère de son continent.
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