À l’occasion de à l’occasion de l’Aïd Al Adha, célébrée ce jeudi 29 juin au Maroc, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1 434 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume.
Invité sur France 24, le Chef du Gouvernement a abordé plusieurs sujets d’actualité du Royaume et souligné la nécessité "d’avoir un rapprochement, un dialogue, des partenariats, une coopération entre les pays du Maghreb". Saâd-Eddine El Othmani n’a pas occulté l’épineux sujet des détenus du Hirak du Rif.
Sur les ondes du média français, Saâd-Eddine El Othmani a livré la vision de son Gouvernement "fondée sur la religion islamique, l’intérêt national et l’unité nationale, la monarchie démocratique et sociale, et enfin, une logique de participation politique".
Le Chef de l’Exécutif marocain a également abordé la question relative à la grâce accordée par le Roi Mohammed VI aux activistes détenus suite aux événements dans le Rif et à Jérada mais, aussi, à un certain nombre de prisonniers salafistes. A l’en croire, il s’agit là d’un comportement politique marocain. Selon Saâd-Eddine El Othmani, pour gracier le reste des détenus, d’autres "étapes sont à venir".
Par ailleurs, le Premier ministre a souligné le rôle de pionnier joué par le Maroc dans le cadre de l’Instance d’Équité et de réconciliation, affirmant que "la grâce royale est donc la preuve qu’il s’agit de l’orientation du pays".
Au Maroc, confie-t-il, il existe toujours "une quête de réconciliation et de résolution des problèmes". " Le pays n’a donc aucunement de complexe pour résoudre ces problèmes par des moyens légaux, afin d’aller de l’avant", s’est enorgueilli Saâd-Eddine El Othmani.
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