Le roi Mohammed VI pourrait accorder la grâce royale aux détenus du Hirak du Rif et à d’autres prisonniers à l’occasion de la commémoration de la « Révolution du Roi et du Peuple » le 20 août. C’est du moins la rumeur qui court.
Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a tenu récemment une rencontre avec l’association des familles des détenus du Hirak. Cet événement pourrait signifier le début d’une solution, selon certains acteurs associatifs.
Ahmed Zefzafi qui préside l’association Tafra, s’est entretenu avec la présidente du CNDH, Amina Bouayach, sur les conditions de détention des militants du Hirak ainsi que sur les visites des familles
Une rencontre qui, selon Alyaoum24, marque un tournant dans le dossier des activistes du Hirak. Pour Khalid El Bakkari, militant des droits de l’homme, l’accueil de l’association Tafra par le CNDH peut être interprété comme un changement positif et d’un pas en avant dans la résolution de cette question.
El Bakkari estime qu’Amina Bouayach, au vu de sa proximité des hautes sphères de l’autorité, ne pourra qu’influencer positivement le dossier du Hirak, et doit vraisemblablement disposer d’un feu vert pour une éventuelle intermédiation.
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