Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
Dès qu’il a appris vendredi la nouvelle de l’assassinat du ressortissant marocain Hicham Mandari près de Malaga, dans le sud de l’Espagne, le Consul du Royaume du Maroc à Algésiras a entrepris des contacts avec les autorités locales compétentes pour s’enquérir des circonstances de la mort de Mandari et des mesures prises pour diligenter une enquête à ce sujet.
Hicham Mandari, poursuivi dans plusieurs affaires d’escroquerie en France, a été retrouvé mort assassiné dans la nuit du 3 au 4 août près de Malaga, a annoncé vendredi une source espagnole. Aucune précision n’a été donnée sur les circonstances ni sur le ou les auteurs de l’assassinat de Mandari, 34 ans, tué d’une balle dans la tête. Mandari, qui était interdit de quitter le département de Hauts-de-Seine (région de Paris) par un juge parisien, avait une première fois violé la décision du juge le 14 mars dernier en tentant de se rendre en Espagne. Il avait alors été intercepté par la gendarmerie à bord de sa voiture près de la ville de Bordeaux et remis au juge parisien qui l’avait condamné à deux mois de prison ferme pour avoir quitté le département de Hauts-de-Seine et pour usurpation d’identité. Extradé par les Etats-Unis en mai 2002 vers la France, Mandari était poursuivi par la justice française notamment dans une affaire de trafic de faux dinars de Bahreïn et dans une tentative d’extorsion de fonds à un homme d’affaires marocain.
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