
Drame dans la commune d’Ait Amira. Un jeune homme a donné un coup de couteau mortel à son père après que ce dernier a refusé de lui donner de l’argent pour acheter un paquet de cigarettes.
Hassan B., imam installé au Pays Bas et condamné à la peine de mort au Maroc pour son implication dans le meurtre d’opposants politiques, se trouve au centre d’une polémique grandissante dans son pays d’accueil.
L’homme, 44 ans et connu pour ses tendances radicales, a travaillé pendant plusieurs années dans un centre pénitentiaire de Tilburg, aux Pays Bas, où il avait obtenu le statut de réfugié politique en 2005. Il donnait également des cours à l’université islamique européenne à Rotterdam quelques heures par semaine.
Arrêté en Espagne en juin dernier raison d’un mandat d’arrêt international émis à son encontre par le Maroc, Hassan B. a depuis été remis en liberté le temps de l’enquête. Il y réside actuellement chez sa famille et y a des contacts réguliers avec l’ambassade des Pays Bas.
Dans son pays d’accueil, où il est soupçonné d’être impliqué dans le groupement "Jeunesse islamique", un mouvement interdit voulant instaurer par la force un état islamique radicale au Maroc, son statut de réfugié politique est fortement contesté.
Le ministre néerlandais de l’Immigration et de l’Asile, Gerd Leers, a pourtant estimé qu’il n’y avait pas de raison que l’on retire le statut de réfugié politique à Hassan B. D’après lui, l’homme avait été évalué positivement avant d’être engagé à la prison de Tilburg.
Pourtant, d’après le journal néerlandais "De Telegraaf", un rapport du centre pénitencier avait été remis au ministère de la Justice quant aux "prêches enflammés" de Hassan B., rapport dont l’existence est formellement démentie par le ministère en question.
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