Le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad a affirmé aux opposants à ce projet de loi qu’il comprenait leur réticence, mais c’est aux partis politiques de présenter des personnes qualifiées, rappelant au passage que certains analphabètes sont meilleurs que les lettrés, rapporte le quotidien Al Massae.
Pour les 59 opposants qui ont refusé de voter en faveur de ce texte approuvé par 198 députés, les présidents des conseils des douze régions du royaume, doivent au moins avoir le niveau du baccalauréat.
"Mais dans un pays où près de 40% de la population est analphabète, pourquoi va-t-en priver ces citoyens d’intégrer les institutions représentatives. Personnellement, je suis pour l’élargissement du champ démocratique, nous confie un député du Parti Justice et Développement (PJD), autrefois opposé à ce texte.