Dans une interview accordée à So Foot, le formateur néerlandais a défendu son ancien joueur et a même déclaré que Ziyech n’est pas responsable du conflit qui l’oppose au sélectionneur national Vahid Halilhodzic. « On lui a collé une réputation de « forte tête », mais c’est loin d’être vrai », a confié Jeffrey Talan, tout en précisant qu’il n’a jamais eu le moindre souci avec lui quand il était à Heerenveen.
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« J’ai eu de très bonnes relations avec lui. Je l’ai entraîné pendant très longtemps, et c’est un gars spécial, avec une mentalité à part. Il faut savoir le manager, mais un coach qui ne sait pas gérer Hakim Ziyech n’est pas un bon coach, car si vous y arrivez, vous avez votre meilleur joueur », assure-t-il.
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Selon lui, les seuls reproches qu’il lui arrivait de faire à Ziyech concernaient le football et n’avaient rien à voir avec son comportement. « Quand vous êtes avec lui, il aime faire des blagues, c’est un mec assez positif en réalité. Et dans le vestiaire, c’est clairement un leader. Parfois, certains joueurs sont un peu en retard et traînent des pieds, mais lui, il faisait en sorte que tout le monde fasse les choses correctement », se souvient-il.
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Il s’est dit fier de voir ce qu’est devenu celui qui était son petit protégé, surtout avec ses prouesses à Chelsea. « Il est devenu un joueur très intelligent, qui a réussi à se frayer un chemin jusqu’au haut niveau avec un corps d’adolescent. Je suis troublé à chaque fois que je vois l’un de ses matchs. La principale chose que j’ai à dire, c’est qu’il n’a pas changé en tant qu’être humain. Je crois pouvoir dire que son âme d’enfant est toujours en lui », conclut-il.