Le mari de Hajar Raissouni interdit de conférence à Meknès
Une conférence publique des jeunes avocats, organisée en collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas, a été interdite par les autorités locales de la ville de Meknès.
Le Tribunal de Première instance de Rabat a décidé de mettre l’affaire "Hajar Raïssouni" en délibéré jusqu’au 30 septembre. Le flagrant délit est tout de même maintenu malgré la présentation des requêtes de forme de la défense de la journaliste.
En dépit des requêtes formulées par la défense pour l’acquittement des accusés, et de l’intervention de ceux-ci après que le juge leur a donné la parole en fin d’audience, la cour est demeurée intransigeante, avançant que la situation de flagrant délit, outre le caractère « habituel » de ses pratiques par le médecin mis en cause, suffit pour maintenir les poursuites.
Selon Hespress, l’audience aura duré 9 heures et le tribunal a rejeté toutes les requêtes de la défense dans cette affaire où sont poursuivis Hajar Raïssouni, son fiancé, un médecin gynécologue, son assistante et un technicien en anesthésie, pour avortement illégal.
Dans le souci de faire taire les rumeurs, le Parquet a assuré que l’affaire de la journaliste se démarque de toute coloration politique et n’a aucun lien avec son statut de journaliste.
Il a rassuré que, depuis le début de cette affaire, les accusés ont pu jouir de l’ensemble de leurs droits garantis par la loi. L’affaire "Hajar Raïssouni" remonte au 31 août, lorsque la jeune femme a été arrêtée par des policiers en civil et renvoyée devant le Procureur général pour « avortement » et « relations sexuelles hors mariage ». Elle était en compagnie de son fiancé au moment de son arrestation.
Aller plus loin
Une conférence publique des jeunes avocats, organisée en collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas, a été interdite par les autorités locales de la ville de Meknès.
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