Des hackers marocains attaquent Israël
À l’heure où Israël riposte après l’attaque surprise menée samedi par des combattants palestiniens, des groupes hacktivistes – dont des Marocains – s’attaquent à son cyberespace.
Après des investigations menées au Maroc, aux Émirats arabes unis et en Corée du Sud pendant trois ans, les policiers de l’office cyber anti-criminalité ont réussi à arrêter un jeune hacker soupçonné d’avoir dérobé l’équivalent de 210 millions d’euros de cryptomonnaies.
Il aura fallu trois années d’investigation pour que les magistrats et les enquêteurs parviennent à interpeller un hacker de 24 ans, soupçonné d’avoir piraté en 2018 la plateforme sud-coréenne de cryptomonnaies Coinrail et d’y avoir dérobé pour l’équivalent de 210 millions d’euros. Son arrestation a eu lieu mardi dernier dans un aéroport français. Le suspect revenait d’un bref séjour à Saint-Barthélemy et était dans le viseur des enquêteurs depuis trois années. L’autre indice qui a permis aux enquêteurs de le démasquer, c’est l’apparition de son nom parmi d’autres noms dans une affaire similaire, visant cette fois la plateforme GateHub.
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Après son arrestation, ce hacker, qui vivait dans le sud de la France, a été mis en examen pour « vol en bande organisée, blanchiment en bande organisée et atteintes à un système de traitement automatisé de données ». Des objets de luxe et plusieurs véhicules, dont un estimé à 700 000 euros, et une montre de luxe coûtant 80 000 euros, ont été retrouvés et saisis lors des perquisitions à son domicile. Les enquêteurs ont également procédé à la saisie des sommes importantes d’argent sur son compte en banque.
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« Le jour du vol, ce sont 26 millions d’euros qui avaient été dérobés, mais avec la flambée du cours de la cryptomonnaie, nous sommes aujourd’hui à un préjudice de 210 millions d’euros », explique à France Inter Johanna Brousse, vice-procureure et cheffe de la section cyber du parquet de Paris, en charge de l’enquête. Vendredi, le parquet a demandé son placement en détention provisoire.
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