Plusieurs acteurs associatifs de la région Guelmim – Oued Noun sont préoccupés par la préservation de ces gravures rupestres, héritage civilisationnel et culturel datant de la préhistoire et patrimoine commun de l’humanité. La commission régionale des droits de l’Homme de cette région, particulièrement, dénonce la menace qui pèse sur ces mines pour les recherches archéologiques et historiques dans la région.
Les membres de cette commission avaient effectué une visite dans la région de Touizighi, riche de plus de 50 sites archéologiques de patrimoine rocheux, afin de prendre connaissance de ces sites et de leur état de conservation, rapporte Al Akhbar. Aussi, envisagent-ils de faire des recommandations aux services indiqués, pour des mesures nécessaires pour la conservation des sites d’art rupestre.
La préoccupation a fait l’objet d’un échange entre les membres de cette commission, le conservateur du patrimoine culturel dans la région, l’inspecteur des monuments historiques et les acteurs de la société civile autour des « droits culturels ». Pour le président de la commission régionale, Brahim Laghzal, ces gravures rupestres représentent des « musées ouverts » qu’il importe de conserver.
Ces sites peuvent également participer au développement culturel, touristique et socioéconomique et incarnent la profondeur civilisationnelle et culturelle du Maroc, dont nul ne peut connaître les limites temporelles et culturelles, a-t-il conclu.