Pour exporter leur drogue, les trafiquants marocains préfèreraient les bateaux type "go-fast" ainsi que les avions, d’après un rapport américain sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants.
Dans son rapport du 28 mars, réalisé par le bureau international des stupéfiants et de l’application de la loi, le département d’État américain indique que l’utilisation des conteneurs commerciaux est plus faible en raison de la présence de scanners à rayon X au port Tanger.
L’Europe étant le principal marché pour le cannabis et le haschich en provenance du Maroc, les trafiquants opteraient pour des routes vers le sud puis vers le littoral marocain avant d’ acheminer leur marchandise vers L’Europe ou vers le marché africain par voie maritime, selon le rapport.
Transféré vers la Libye de manière clandestine en passant par la Mauritanie, le Mali et le Niger, le cannabis marocain est envoyé par voie maritime avant d’être distribué, lit-on encore.
D’autre part, et toujours selon le rapport américain, les producteurs marocains de cannabis ont, durant la dernière décennie substitué les souches hybrides aux semences pour avoir un rendement plus élevé de THC (molécule active principale). Grâce aux souches hybrides, la production est trois à cinq fois supérieure comparée à la culture traditionnelle du cannabis.
Dans ce rapport, on peut encore lire : "Les organisations criminelles transnationales tirent parti des réseaux de transport préexistants du haschich au Maroc pour faciliter le flux de cocaïne en provenance de l’Afrique de l’Ouest en direction de L’Europe". Le département d’État américain déclare également que, nonobstant le trafic de cannabis, le Maroc représente un point de passage pour les expéditions maritimes commerciales et non commerciales de cocaïne à destination de L’Europe.
Il est à noter que 70 pays ont fait l’objet de l’étude américaine.
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