Face à la poursuite de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien du Hamas, l’actrice américaine Angelina Jolie, ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), a lancé un appel pressant aux dirigeants du monde.
« Gaza est devenue une prison à ciel ouvert depuis près de deux décennies et est en train de se transformer en un lieu de sépulture commun. 40 % des victimes sont des enfants innocents. Des familles entières sont décimées », a déploré la star américaine dans un post publié sur Instagram, qualifiant l’opération d’Israël à Gaza, de « bombardement intentionnel d’une population prise au piège » et de “meurtres”.
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Angelina Jolie s’agace contre l’attitude des dirigeants de nombreux pays dont – les États-Unis et le Royaume-Uni – qui continuent de soutenir Israël et de rejeter les appels à un cessez-le-feu, au motif que cette mesure ne profitera qu’au Hamas. « En refusant de demander un cessez-le-feu humanitaire et en bloquant toute résolution du Conseil de sécurité des Nations unies visant à instaurer un cessez-le-feu entre les deux parties, les dirigeants mondiaux se rendent complices de ces actes criminels », a-t-elle ajouté.
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Lors d’une nouvelle visite en Israël, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a redit ce vendredi, que l’État hébreu avait « le droit » et « l’obligation » de se “défendre” pour s’assurer que l’attaque menée par le Hamas contre l’État hébreu le 7 octobre ne puisse « plus jamais se reproduire ». « Nous restons convaincus qu’Israël a non seulement le droit mais aussi l’obligation de se défendre et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que le 7 octobre ne se reproduise plus jamais », a-t-il dit.