
Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
Un Marocain de 25 ans a été jugé, lundi dernier, dans les Alpes de Haute-Provence pour conduite d’un véhicule sous l’emprise de stupéfiants et sans permis de conduire, suite à une suspension administrative.
Les faits remontent au 27 juillet 2018 à Volx. Ayoub n’avait alors pas jugé utile de donner sa véritable identité, mais celle de son frère Nassim qui, fort logiquement, s’est vu retirer son permis de conduire.
Faisant profil bas, il n’explique pas son comportement justifié uniquement par sa volonté de se soustraire à la justice, rapporte La Provence.
Pour le magistrat Stéphane Kellenberger, représentant le Ministère public, ces jeunes gens "jouent leurs vies qui s’éteignent sur les routes de notre département".
Dès lors, il requiert 3 mois de prison ferme contre Ayoub dont le casier judiciaire présente déjà 18 condamnations.
Cependant, pour pour son avocat, il faut plutôt minimiser le comportement du jeune homme qui est consommateur de stupéfiants depuis l’âge de 13 ans.
Il a ajouté : "Aujourd’hui en prison, il se soigne", voulant certainement faire valoir des circonstances atténuantes pour son client.
Le tribunal a finalement condamné Ayoub à trois mois de prison ferme avec annulation de son permis de conduire et 100 euros d’amende, précise la même source.
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