La Cour de Cassation se penche ce jeudi sur le dossier d’Omar Raddad, ce jardinier marocain condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal, et qui a été gracié sans être innocenté. Avec l’apparition de nouveaux éléments, Omar Raddad, qui tient à prouver son innocence dans cette affaire, a fait une seconde demande de révision de sa condamnation.
Le dossier Omar Raddad est l’une des affaires criminelles les plus célèbres en France. Désigné il y a trente ans comme étant le coupable du meurtre de la riche héritière Ghislaine Marchal, à cause du message « Omar m’a tuer », inscrit avec le sang de la victime, le jardinier marocain appuie sa défense sur de nouvelles analyses d’un ADN trouvé sur deux portes et un chevron de la scène du crime, rapporte franceinfo.
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Selon Sylvie Noachovitch, qui assure la défense du jardinier, « aucune des quatre empreintes génétiques ne correspond à Omar ». En juin dernier, elle avait déclaré que deux ADN sont parfaitement exploitables et deux autres partiellement. « Ces traces génétiques auraient pu être déposées par l’auteur de l’inscription, qui ne serait alors pas la victime mais potentiellement le véritable meurtrier », estime maître Noachovitch qui espère des recherches complémentaires au sein de la famille de la victime.
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En 1994, lorsque le jardinier marocain a été condamné à 18 ans de réclusion pour le meurtre de sa patronne et riche héritière, Omar Raddad n’avait aucune possibilité de faire appel. Mais quatre ans plus tard, il a bénéficié d’une grâce présidentielle du président Chirac puis d’une libération conditionnelle.
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En 2002, il a fait une première demande de révision de son cas, qui a été rejetée. Mais aujourd’hui, avec de nouveaux éléments, il a obtenu la possibilité de prouver peut-être, qu’il avait raison de clamer depuis une trentaine d’années son innocence.