Les faits s’étaient déroulés à Saint-Calais entre 2014 et 2016. Le MRE, un homme de 51 ans, violentait, insultait et imposait des relations sexuelles à sa conjointe. En 2014, la mère de famille de 46 ans quitte le domicile sans ses enfants et revient deux mois plus tard, fait savoir Actu.fr. Elle porte plainte contre son époux. Revirement : elle retire la plainte. Son conjoint aurait fait pression sur elle.
D’ailleurs, un voisin raconte avoir découvert un jour un SOS parmi ses rosiers, lequel alerte sur les violences subies. Il déclare avoir assisté au "délabrement" de sa voisine. Il n’est pas le seul témoin. En 2016, les gendarmes s’étaient rendus au domicile du couple dans le cadre d’une procédure de recouvrement. Ceux-ci avaient constaté que la femme vivait dans le grenier de la maison et était privée de liberté et de nourriture. Elle aurait "volé la nourriture des enfants". Pendant ce temps, Mohamed Oulmhain vivait une belle histoire d’amour avec sa maîtresse, locataire de la maison mitoyenne.
"Ma famine a été longue. Aujourd’hui, je revis", témoigne la victime. Elle s’exprime avec difficulté et se déplace en boitant face au tribunal correctionnel. Elle vit désormais dans une famille d’accueil. À la barre, son conjoint explique que leur mariage ne marchait plus.
Le verdict est tombé : Mohamed Oulmhain est condamné à 5 ans de prison, dont 30 mois avec sursis. Sa complice, elle, a écopé de 18 mois de prison, dont 12 avec sursis.