Pour le CCIF, l’extrémisme violent et le terrorisme n’étaient en rien le propre des musulmans. Tout comme l’Assemblée Générale de l’ONU qui a instauré cette journée par préoccupation pour les membres de communautés et minorités religieuses qui « continuent d’être visées par des manifestations d’intolérance et des actes de violence en raison de leur religion ou de leurs convictions, et que ces agissements sont de plus en plus nombreux et de plus en plus graves », nous exigeons que soit menée « une action préventive globale au niveau local, en y associant un vaste ensemble de parties, y compris la société civile et les communautés religieuses » fait savoir le CCIF.
Le CCIF marque sa solidarité avec ces victimes et s’engage à les protéger malgré la grave augmentation de ces violences. Il exige que soit menée « une action préventive globale au niveau local, en y associant un vaste ensemble de parties. Il devient urgent pour la France de reconnaître la communauté musulmane (comme d’autres d’ailleurs) comme une des minorités vivant sur son territoire.
La France, selon le CCIF, refuse à ce jour de reconnaître l’existence de minorités ethniques ou religieuses en son sein, alors même qu’elle reconnaît et souhaite protéger l’existence de minorités ethniques ou religieuses à l’étranger.
Cette reconnaissance permettra aux minorités d’exiger l’application de droits internationaux protégeant tout à la fois leur foi, leur culture et leur dignité. "En ce jour, nous affirmons avec conviction que la protection des victimes de l’intolérance passe par la reconnaissance du statut des communautés dont elles sont issues".