Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.
Kamel, franco-marocain, fait l’objet d’une plainte pour polygamie en France. Sa deuxième épouse, Sofia, une jeune Nîmoise d’origine maghrébine, a découvert quelques mois après son mariage, qu’il était déjà marié à une Française.
Le couple avait célébré son mariage au Maroc en juillet dernier et s’était ensuite installé à Toulouse. Kamel, jeune cadre dans une banque marocaine en France, devait retranscrire l’acte de mariage marocain en France, chose impossible puisqu’il avait déjà convolé en justes noces avec une Française originaire de Gironde en 2008.
Découvrant la supercherie, ses deux épouses se sont rencontrées. La première a décidé de demander le divorce et la deuxième a porté plainte pour polygamie, une "infraction pénale, un délit prévu par la loi" d’après son avocate Me Khadija Aoudia.
En 2010, la France comptait environ 30.000 familles polygames, une pratique passible d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 45.000 euros.
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