Après un périple qui l’a conduit auprès des autorités marocaines en charge du commerce et dans les locaux des chefs d’entreprises marocains, le ministre a fait le point de sa visite, rapporte la MAP.
Lors de la conférence de presse, Riester a rassuré de la bonne santé des relations bilatérales entre son pays et le Maroc, affirmant que le Maroc est prêt à dynamiser la coopération commerciale avec la France.
À ce propos, le ministre a relevé la nécessité pour les investisseurs marocains d’explorer les nouvelles opportunités du marché français. « J’insiste sur la volonté de la France d’accueillir davantage d’investisseurs marocains en France, d’autant plus que celle-ci est considérée actuellement comme le pays d’Europe le plus attractif en termes d’investissement », a-t-il souligné.
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La France a accueilli entre 2019 et 2020 le plus grand nombre de projets d’investissements étrangers sur son sol, devant l’Allemagne et la Grande-Bretagne, a -t-il poursuivi, ajoutant que « c’est le moment d’investir en France et de choisir la France pour les investissements en Europe ».
Les chefs d’entreprises et investisseurs français « sont amenés à œuvrer avec leurs homologues marocains dans une multitude de partenariats pour l’avenir dans divers domaines », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Riester a souligné qu’il est nécessaire de « repenser » les chaînes d’approvisionnement et les chaînes de valeurs et faire en sorte à diversifier les fournisseurs à la faveur des pays à proximité, en l’occurrence le Maroc qui, a-t-il dit, a un rôle « assez crucial » à jouer.
« Nous avons su faire des partenariats très productifs gagnant-gagnant dans le secteur automobile et celui de l’aéronautique et ça serait judicieux de s’intéresser à d’autres secteurs, tel que celui des énergies renouvelables, notamment l’éolien, l’énergie solaire ou encore l’hydrogène, en plus des secteurs du transport et de l’agroalimentaire qui font déjà l’objet de plusieurs partenariats fructueux », a relevé le ministre délégué.
S’agissant de l’épineuse question des visas, le ministre a indiqué que la France s’était trouvée « dans l’obligation » de réduire ces visas, mais souhaite « revenir à la situation pré-Covid » en la matière.