
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
Ghettoïsation, insécurité, délinquance et chômage sont le lot quotidien des Zones Urbaines Sensibles (ZUS) en France, où la population issue de l’immigration représente jusqu’à 64% des habitants de ces zones, d’après un rapport de l’Observatoire national des ZUS publié mercredi.
Seuls 57% des Français issus de l’immigration et habitant les ZUS, estiment être perçus comme des Français. La plupart d’entre eux sont originaires des pays du Maghreb, vivent dans des conditions précaires et ont du mal à trouver un emploi stable.
Le rapport qui revient avec beaucoup de précision sur les conditions de vie de ces populations, nous apprend que les immigrés constituent en moyenne 52,6% de la population de ces quartiers, dont la majorité éprouve un "sentiment de rejet" et dont un habitant sur cinq a déjà été victime de discrimination.
L’insécurité figure également parmi les problèmes dont se plaignent 28% des habitants des ces cités sensibles. 14 % d’entre eux affirment même ne pas se sentir en sécurité chez eux !
Le chômage, qui touche particulièrement les 25-49 ans dans les Zones Urbaines Sensibles, atteint 19,2% de personnes issues de la première génération d’immigrés et 28,6% des générations suivantes, alors que "seuls" 9,5% des immigrés qui ont quitté ces zones sont sans emploi.
Ces immigrés exercent souvent les métiers les moins qualifiés et sont orientés très tôt vers les filières professionnelles, indique l’étude, qui précise que 52,2% des populations immigrées des ZUS sont ouvriers.
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