Bordeaux, ville d’exil pour les Marocains de l’armée française
Ils ont participé à la Libération ou combattu, sous le drapeau français, en Indochine et en Algérie. Aujourd’hui, avec la sortie du film Indigènes, on se souvient enfin d’eux.
L’armée française a du mal à satisfaire ses besoins de recrutement. En cause, peu de jeunes répondent à son appel.
Pascal Liénard, du Centre d’Information et de recrutement des forces armées, et d’autres représentants des différents corps guettent les postulants à Mantes-la-Jolie mais ceux-ci sont très peu nombreux le samedi 19 octobre, rapporte Le Parisien.
Pourtant, l’opération se déroule à deux pas de l’imposante cité du Val-Fourré, où le taux de chômage dépasse 25%. « C’est parfois difficile, nous avions eu peu de monde lors d’une opération similaire organisée à Sartrouville », confie un militaire.
Cet état de choses s’explique par le désintérêt que nourrissent plus de jeunes pour l’armée.
« Tuer des gens, tirer sur des hommes, même terroristes, ça ne m’attire pas. Et puis, j’aurais trop peur d’être le pion d’une stratégie politique qui me dépasse », déclare Mohamed, un lycéen français rencontré sur place.
Celui-ci préfère faire une grande école l’année prochaine. Même son de cloche de la part d’un jeune homme de 17 ans.
Face à ce désintérêt, le Ministère de la Défense mise sur des partenariats avec les centres de formation de l’AFPA. Il s’agira pour ces centres de l’aider à faire enrôler les plus jeunes dans l’armée en leur fournissant un bagage technique.
Aller plus loin
Ils ont participé à la Libération ou combattu, sous le drapeau français, en Indochine et en Algérie. Aujourd’hui, avec la sortie du film Indigènes, on se souvient enfin d’eux.
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