Les piles de CV grossissent sur la table du nouveau chef de l’exécutif désigné, Aziz Akhannouch après la formation d’une coalition gouvernementale composée du Rassemblement national des indépendants (RNI), du parti Authenticité et modernité (PAM) et du parti de l’Istiqlal (PI).
Aziz Akhannouch s’active pour la formation de son gouvernement. Les membres de la nouvelle coalition gouvernementale composée du Rassemblement national des indépendants (RNI), du parti Authenticité et modernité (PAM) et du parti de l’Istiqlal (PI) ont déposé des piles de CV de ministrables sur la table du nouveau chef de l’exécutif. Certains partis ont dû avoir recours à certains militants de leurs formations ayant gelé leurs adhésions, voire des sympathisants ayant travaillé sur les programmes électoraux, pour finaliser les listes des ministrables, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Cette difficulté s’explique par le respect des critères convenus entre les trois partis : proposer le nom de candidats qui n’ont jamais eu de responsabilités gouvernementales, présenter des femmes et des jeunes à la tête des prochains ministères.
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La nouvelle architecture gouvernementale ne ressemblera pas à l’exécutif sortant. Il est prévu une affectation de quelques portefeuilles dans les nouveaux pôles voulus par le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, pour plus d’efficacité de la nouvelle équipe gouvernementale. Le nouveau gouvernement entend réformer plusieurs institutions publiques. Un chantier entamé à la fin du mandat du gouvernement d’El Othmani, sous la supervision du ministère de l’Économie et des finances.