NamX, le constructeur automobile fondé par Faouzi Annajah, débarque aux États-Unis ! Après avoir fait ses armes en Europe et au Maroc, l’entreprise s’attaque au marché américain avec sa technologie révolutionnaire : des capsules d’hydrogène.
Le printemps arabe est arrivé au Maroc le 20 février dernier, quand plus de 100.000 Marocains, dont une majorité de jeunes sont sortis manifester dans 53 villes du Royaume pour revendiquer des réformes, indique le magazine américain Foreign Policy.
Alors que dans d’autres nations de la région, les pouvoirs en place ont réprimé violemment les révoltes sociales, comme c’est le cas en Libye, en Syrie, au Yemen et au Bahreïn, en Jordanie et au Maroc deux pays gouvernés par des monarques de la nouvelle génération, le changement est toujours possible, explique Foreign Policy.
Le Roi Mohammed VI a, après les premières manifestations, répondu aux attentes de son peuple en annonçant des réformes constitutionnelles le 9 mars dernier, qui limiteraient son pouvoir si elles venaient à être appliquées. Le discours avait suscité une vague d’optimisme, mais également de pessimisme dans le pays, indique Foreign Policy.
Pour l’écrivain marocain Tahar Benjelloun, cité par le magazine, le discours royal annonçant des réformes est historique. Un avis différent est exprimé par Shadi Hamid, directeur de recherche au sein de l’antenne de Doha du think tank américain Brookings Institution, qui estime que les Marocains "ont effectivement été réconfortés par le discours de Mohammed VI, mais que cela faisait des années que celui-ci disait plus ou moins la même chose".
Le Maroc et la Jordanie, estime encore Shadi Hamid, "ont été assez doués pour faire croire qu’ils sont bien plus réformistes qu’ils ne le sont en réalité" affirmant au passage que le printemps arabe était bel et bien terminé.
Ces articles devraient vous intéresser :