Fnideq : la société civile demande un plan de relance économique
La société civile de Fnideq appelle à la mise en place d’un « plan de relance économique urgent pour sauver la ville ». Ce plan doit prendre en compte la réouverture des...
Le calme est de retour à Fnideq suite au départ des contrebandiers et de leurs familles. En effet, les autorités marocaines ont décidé de fermer la frontière Tarajal II, corridor de contrebande entre la ville de Sebta et Fnideq.
Des milliers de familles ont quitté la ville de Fnideq, ces derniers temps, pour rejoindre leur ville d’origine. La circulation est plus fluide, les rues peu encombrées, les boulevards de la localité ne sont plus squattés, comme auparavant, par les marchands ambulants qui étalaient leurs marchandises dans les rues. De même, les appartements à louer deviennent moins cher, l’offre étant plus grande que la demande. Même au niveau de la consommation de l’eau et de l’électricité, on note une forte baisse, rapporte Al Ahdath Al Maghribia.
La situation risque de ne pas changer, puisque la décision de fermer la frontière Tarajal II serait définitive. L’objectif étant de mettre un terme au phénomène de la contrebande qui ne profite qu’à une poignée d’individus passés maîtres dans l’art d’exploiter des porteurs, particulièrement des femmes, explique le journal.
Beaucoup estiment que le départ de ces milliers de personnes n’est pas une mauvaise chose en soi. D’autant que la contrebande n’avait pas de répercussions positives sur la ville de Fnideq. Mieux, ses habitants ne créaient aucune dynamique dans la ville et ne contribuaient pas à son développement, précise la même source.
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