Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) jouent un rôle important dans la réussite du programme d’aide directe au logement, selon Fatima Ezzahra El Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la...
Pour faire face à l’exode des intelligences et des cerveaux nationaux devenu de plus en plus incontrôlable, le gouvernement se devait de trouver les moyens susceptibles de réduire de l’impact de ce phénomène. Et pourquoi pas en bénéficier. Notamment en essayant de drainer le potentiel de compétences marocaines en le rattachant à la problématique du développement national.
Il était donc devenu urgent de poser la question de la communauté intellectuelle nationale à l’étranger en termes de liens avec les hauts lieux du savoir et de la technologie à l’échelle internationale.
En effet, l’expertise riche et diversifiée, accumulée par les compétences résidant à l’étranger, peut avantageusement s’impliquer dans le processus de développement national. Histoire aussi de percevoir le phénomène du drainage des cerveaux, non comme une perte irréversible et définitive pour le pays, mais comme un réservoir d’expertises marocaines établies à l’étranger.
L’importance de l’enjeu n’échappant pas aux responsables gouvernementaux, il a été décidé la création d’un Forum international des compétences marocaines à l’étranger (Fincome). Ce dernier s’inscrit dans le cadre de la « mise en place d’une stratégie globale et intégrée visant à mobiliser la diaspora marocaine qualifiée », affirment certains responsables du projet.
« Le Fincome est ainsi un outil d’intermédiation et de mise en relation, mis en place pour faciliter la participation et l’implication de la diaspora marocaine scientifique, économique et professionnelle dans la réalisation des différents chantiers et initiatives de développement national », indique le responsable du projet auprès du Secrétariat d’Etat aux MRE. Sa finalité, assure-t-on, consiste à faire appel aux différentes compétences et experts de la diaspora marocaine, pour accomplir des missions, depuis l’étranger ou sur place au Maroc, en appui ou dans le cadre des programmes et des plans opérationnels de développement de leur pays d’origine.
A signaler que le cahier des charges du Fincome s’articule autour de trois axes principaux : fournir l’expertise, le conseil et l’assistance technique nécessaires à l’appui aux secteurs et acteurs de développement du Maroc, démarche visant à appuyer la mise à niveau de l’entreprise marocaine et à renforcer sa compétitivité ; aider à l’élaboration des plans et programmes sectoriels de développement ; et accompagner des projets potentiels d’investissement des compétences marocaines résidant à l’étranger.
L’Economiste - J. E. Herradi
Ces articles devraient vous intéresser :