Le film évoque, selon son auteur, la "phase critique et singulière de catharsis, incarnée par l’Instance Equité et Reconciliation", notamment à travers les auditions publiques des victimes des violations des droits de l’homme, tortures et disparitions forcées au Maroc de 1956 à 1999.
Au-delà de la description du processus, le film de Kilani suit "l’aventure" de quelques personnes, soit quatre familles en quête de vérité sur le sort des leurs durant ces années.
La section Cinéma en Mouvement du Festival de San Sebastian se veut une passerelle efficace entre professionnels, entreprises et institutions des pays arabes et d’Afrique lusophone, d’une part et les pays d’Europe et d’Amérique Latine, d’autre part.
Le film de Leïla Kilani et trois autres films du Liban, de la Jordanie et de Palestine, seront projetés le 24 septembre devant un public de professionnels. Des aides de 13.000 à 30.000 euros sont prévues pour permettre à ces réalisateurs de boucler leur film. Les cinéastes sélectionnés auront également la possibilité de faire partie d’une tournée annuelle de Cinéma en Mouvement en Amérique Latine organisée par les festivals de San Sebastian et Tarifa, ainsi que des cycles itinérants de cinéma en Mouvement dans le réseau international de l’Institut Cervantes.
Le 55e Festival du Film de San Sebastian se déroulera du 20 au 29 septembre, dans la station balnéaire du même nom en Pays Basque espagnol. L’écrivain américain Paul Auster sera le président du Jury officiel.