La culture de l’avocat nécessite une importante quantité d’eau. Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à l’interdiction de cette culture, en cette période de sécheresse sévère et de stress hydrique.
La deuxième édition de la "Fête de l’Olivier à Meknès" a été inaugurée en grande pompe ce jeudi à Meknès, sous le signe "Renaissance d’un terroir et d’une tradition ancestrale".
Arbre sacré, l’olivier soulève tout un débat au Maroc ces dernières années. Conscientes de l’importance et du rôle de l’oléiculture dans le cadre du développement du secteur agricole national, l’oléiculture a été placée au cœur de la stratégie agricole du Royaume, le "Plan Maroc Vert". A savoir qu’environ 400.000 agriculteurs vivent de l’oléiculture au Maroc.
Organisée par l’Association "Union pour le Développement de l’Olivier de Meknès" et de l’Agropôle Olivier de Meknès, cet évènement qui rassemblera pendant trois jours des professionnels de l’oléiculture venus de différents horizons (Tunisie, Syrie, Italie, France, Grèce, Espagne et Portugal), contribuera à la dynamisation de la compétitivité régionale et la modernisation des modes de production de l’huile d’olive, afin d’en améliorer la qualité.
Rappelons que la production oléicole nationale pour la campagne 2009-2010 est en hausse de 76% par rapport à la campagne précédente et de 102% comparée à la moyenne atteinte ces cinq dernières années, soit une production record de 1,5 million tonnes pour un chiffre d’affaires estimé de 4,5 à 6 milliards de dirhams.
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